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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 15:00

 Serge CASTILLO : Indécises visiteuses !

 

Être là ! Être au monde ! Lui appartenir sans concession ! Les femmes de Serge Castillo ont le poids de la terre. Elles sont délicatement nues. Leurs postures, leurs gestes suggèrent une attitude contemplative. Leur regard semble chercher au loin une ligne, celle qui porte les sons étouffés de la petite musique des souvenirs. Elles ont la peau blanche des ménines, de ce blanc poudreux des espaces désertiques saturés de lumière. Elles ont la bouche, les balerines ou encore le pantalon rouge "sang", couleur de la passion d'un sud espagnol dont est originaire Serge Castillo. Elles sont donc d'ici et d'ailleurs. Elles sont aussi dans leur présence et dans leur abandon d'aujourd'hui et de toujours. Comme dit le poète, "il leur suffit d'avoir aimé".

 

La raison d'être des oeuvres de Serge Castillo  est la citation. Avec grâce, sérénité et une pointed'humour , elles  portent les fruits d'une mémoire, les traces d'une histoire qui souvent les déborde.

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 15:00

 Annie LARTIGAU

 
Peindre tout simplement

Chercher son chemin en peinture et peindre tout simplement.

 

Porter son regard sur ce qui est là, tracer une ligne d’horizon et rendre le lointain plus proche, plus sensible. Annie Lartigau construit le paysage avec une économie de moyen. Les toiles , de petits formats rectangles très allongés, étirent en largeur les bandes de vastes plaines, de reliefs sans âge. Les couleurs sourdes sont juxtaposées et construisent un espace gris, vert , bleu , tranquille, égayé ça et là, d’une touche de rouge-orange, de jaune soleil.

« On a jamais bien vu le monde si on a pas rêvé ce qu’on voyait » (Gaston Bachelard). Les pots, les pinceaux, le chevalet, tous, objets du quotidien sont convoqués en toute simplicité, par le peintre sur la toile. Le calme domine le fouillis de la table. Tout est immobile, tout évoque l’attente. Et le temps passe, sans accroc.

Les tableaux de Annie Lartigau n’évoquent aucun bonheur particulier mais ils véhiculent la sensation semblable à une rivière souterraine qu’un jour viendra où le souvenir contenu tout entier dans l’image sera celui des temps heureux, tout ce que la vie peut donner de satisfaction et de paix.

Annie Lartigau est née en 1940 à Paris. Elle vit et travaille à Ivry sur Seine et en Haute Provence. Elle expose régulièrement depuis 1970.

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 15:00
Jean-Raymond MEUNIER : Tout le charme du burlesque ! 

 

 
Mais qui sont donc ces chiens aux silhouettes dégingandées, aux couleurs improbables et aux attributs si humains ?
 
Ceux sont les nouvelles sculptures en terre de Jean-Raymond Meunier. Le modelé est presque hâtif. La trace des coups de pouce marquent encore la glaise. La morphologie de l'animal est déformée. Mais quelle expressivité ! Quelle drôlerie aussi !
 
Si dans l'univers animal du sculpteur céramiste les effets sont outrés, c'est parce que tout ce qui s'y trouve est en excès. On observe la nonchalance, la morosité, la candeur, le doute, le scepticisme et la tendresse aussi , bien sûr beaucoup de tendresse...
 
A la galerie  Palette vous pouvez voir  une quinzaine de sculptures récentes de Jean-Raymond Meunier. Celles de chiens qui possèdent tout le charme du burlesque.
 
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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 15:00

 Régine NIVER-COULOMB

 

 
Après des études classiques à l'École des Beaux-Arts d'Avignon, Régine Niver Coulomb séjourne quatre ans dans les ateliers de décoration plane de l'école des Beaux-Arts de Marseille Luminy. Mais elle connaît des aléas et abandonne ses pinceaux pendant dix ans.
 
En 1995, l'association Elstir lui décerne le prix Passerelle. A compter de cette date, elle exposera régulièrement dans la région. Parmi ses expositions récentes : la galerie Cravero - Le Camus au Pradet, (2002), la manifestation "peinture-couture" objet d'une exposition collective au Musée de Toulon (2002), la Tour des Templiers à Hyères (2003)... et aujourd'hui, la galerie la Palette à Toulon.
 
Régine Niver Coulomb semble avoir adopté une fois pour toutes le format carré. Ses proportions précises sont nécessaires à sa quête d'une certaine harmonie, à son questionnement sur le mystère de l'existence. Le carré, espace symbolique, permet à la conscience de penser la partie dans le tout.
 
 

D'ailleurs dans les oeuvres sur papier de l'artiste, le carré est multiple. Des petits carrés collés, serrés supportent un seul et même dessin, carré lui aussi. L'image émerge des multiples traits enchevêtrés. Les lignes nombreuses se croisent , s'évitent les unes les autres, se mêlent . De ces entrelacs aléatoires émerge une image. Non pas une représentation mais une icône, produit des émotions et des jeux de la perception de celui qui regarde.
 
Mais, que l'on ne se trompe pas. La peinture de Régine Niver Coulomb reste abstraite. Baignée de lumière, elle était expressionniste et lyrique dans les années 90. Vibrante de couleurs , elle était tournée vers l'extérieur dans ses paysages des années 2000. Elle est aujourd'hui rigoureusement construite, ouvrant des fenêtres sur une approche sensible du monde. Elle raconte sa propre histoire.
 
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16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 16:33

Peintures et céramiques

exposition  

du 16 mai  au 24 juin 2006

 
 
Les symboles du bleu

 

Au cours de la vie l’amateur d’art agrandit sa vision. Il en va de même du peintre et du céramiste qui atteignent parfois la mesure du cosmos.

Au début on suppose que le sujet est la vie, puis on croit que le thème est l’idée fixe, enfin on réalise combien la poursuite qui n’en finit pas, les océans bleus peints, les symboles sur le grès tels des miroirs de l’univers parlent.

Pour laisser entendre que l’œuvre est symbolique.

Sans emphase les marines de Dufresne disent ici que personne ne se limite à une seule interprétation et que le thème spirituel est plus ou moins celui-ci : un combat poussé loin et bien mené avec le beau.

D’accord, les symboles du bleu chez Nanouk sont propres à suggérer que le cosmos est bon, immense, humain, mais pas stupide ni énigmatique.

Dans l’une des œuvres on compare certainement l’univers avec le « Centre ».

Telle est la réussite de cette nouvelle exposition de la Palette, un cosmos manifestement intuitionné comme celui que seuls les artistes peuvent mesurer. Et de plus « écrit » dans une langue suggérée, délibérément fine.

C. P. 2005   
 
Michel Dufresne est peintre, il  vit et travaille à Toulon.
 
 
Nanouk  est céramiste, elle vit et travaille dans le Gard.
 
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L'encadrement

encadrement

 

   “Un encadrement a une dimension technique. Il vise la conservation et la protection de l'œuvre. Il a aussi une dimension visuelle et   décorative qui suppose un choix;

 Mon métier consiste à  trouver la bonne combinaison entre techniques et matériaux, entre respect de l'œuvre et vos critères  esthétiques."

 

 

 

 

Contact : Véronique du Verne
 04 94 93 49 17
06 60 55 93 21

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